CONCLUSION
En somme, ces différents examens présentent l'avantage de ne nécessiter aucun prélèvement (dans le cas d'analyses optiques notamment) ou alors seulement de petites quantités (pour la datation au carbone 14 par exemple). En outre, ils permettent de manière plus ou moins directe, une approche de datation de l'oeuvre étudiée.
D'une part les scientifiques peuvent donc déceler de nombreuses escroqueries dans le cadre de demandes effectuées par des particuliers. D'autre part, de telles méthodes analytiques peuvent fournir des renseignements concernant le passé d'une œuvre. Par exemple, la radiographie en révèle les dessous (cf. La vierge à l'enfant), tout comme la réflectographie aux infrarouges décèle les repeints (cf.L'atelier de Bazille,rue de la Condamine) et enfin les analyses chimiques déterminent les pigments utilisés .
Si une restauration de l’œuvre s'impose, les professionnels de l'art seront donc plus en mesure de répondre aux besoins mais aussi aux contraintes de l’œuvre et la restauration n'en sera que meilleure.
Blanche Monet peignant, Claude Monet, 1890